Une
vie à sauver des chats, parfois…au péril de sa propre vie. Découvrez
l’histoire tellement touchante de Nancy Nicole, qui vous lance un appel
de détresse pour protéger ses chats.
Nancy
a une très grande expérience du sauvetage des chats. Mais aujourd'hui,
la situation est critique. Nous avons été très émus par son récit. Elle
mérite d’être entendue. Elle attend votre aide.
Merci à tous.
« Bonjour Nancy, parlez-nous un peu de votre histoire et des chats que vous avez pu sauver.
J’ai maintenant une longue expérience, je sais où trouver les chats abandonnés et maltraités dans la région. On ne peut pas imaginer le nombre de personnes, qui, sciemment, sont capables de leur faire du mal, de les faire souffrir.
J’ai maintenant une longue expérience, je sais où trouver les chats abandonnés et maltraités dans la région. On ne peut pas imaginer le nombre de personnes, qui, sciemment, sont capables de leur faire du mal, de les faire souffrir.
Beaucoup de chats sont abandonnés, malades, souffrants, dans notre village et dans la région. C’est moi qui vais les chercher. Mais aujourd’hui, je n’ai plus de place pour en recevoir d’autres.
« On me jetait des pierres dès que j’arrivais dans des quartiers trop sensibles pour m’occuper de ces pauvres petits chats... »
Depuis combien de temps aidez-vous les chats ?
Plus de 30 ans maintenant, principalement dans la région de Cergy-Pontoise, dans le Val d’Oise. Je n’y ai jamais connu autant de haine envers les animaux, et envers les gens qui veulent aider les animaux. Mais ça ne m’a pas découragé pour autant.
Le quartier de Cergy Saint-Christophe est un quartier populaire, défavorisé, et donc très difficile. Je savais que là-bas, je trouverai des animaux maltraités. Vous n’avez pas idée à quel point les gens peuvent se défouler sur les animaux : empoisonnements, chats battus pour le plaisir, chats blessés au couteau, tirs à la carabine, au pistolet... C’est effroyable.
Il le faut le voir pour le croire. On ne peut pas imaginer non plus l’accueil qui m’était régulièrement réservé. On me jetait des pierres dès que j’arrivais dans des quartiers trop sensibles pour m’occuper de ces pauvres petits chats !
« Je me souviens de ce sauvetage, dans un vide sanitaire sous les immeubles, où nous avons trouvé un chat momifié... »
Nous
avons dû intervenir dans des conditions vraiment difficiles. On savait
par exemple que, dans ces cités, beaucoup de chats se réfugiaient dans
les vide sanitaires, en-dessous des immeubles. Les accès étaient très
difficiles, il fallait demander des autorisations.
Je me souviens d’un sauvetage en 2007, où on a trouvé une momie chat et sauvé 2 chatons de 5 mois et une chatte de 2 ans. Une descente de plusieurs mètres, au fond : de l’eau, de la boue… On ne pouvait marcher qu'étant accroupi, le tunnel était très bas. Puis il fallait retourner à la trappe, avec le poids des chats en plus. Nous avons fait plusieurs sauvetages difficiles de ce type.
Je me souviens d’un sauvetage en 2007, où on a trouvé une momie chat et sauvé 2 chatons de 5 mois et une chatte de 2 ans. Une descente de plusieurs mètres, au fond : de l’eau, de la boue… On ne pouvait marcher qu'étant accroupi, le tunnel était très bas. Puis il fallait retourner à la trappe, avec le poids des chats en plus. Nous avons fait plusieurs sauvetages difficiles de ce type.
Pendant combien de temps avez-vous aidé ces chats ?
Ca a duré 28 ans. On a dû sauver plus de 900 chats. On recueillait les chats chez nous, pour les sauver de la mort ! Les soigner, les nourrir, les emmener chez le vétérinaire... ça n’arrêtait pas ! Beaucoup de chats étaient trop malades, trop fragiles ou trop vieux pour être adoptés. En 2008, nous avons décidé de partir. La pression du voisinage était trop forte.
Ca a duré 28 ans. On a dû sauver plus de 900 chats. On recueillait les chats chez nous, pour les sauver de la mort ! Les soigner, les nourrir, les emmener chez le vétérinaire... ça n’arrêtait pas ! Beaucoup de chats étaient trop malades, trop fragiles ou trop vieux pour être adoptés. En 2008, nous avons décidé de partir. La pression du voisinage était trop forte.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Les
chats dérangeaient les voisins. On a eu beaucoup de menaces,
d’intimidations. Ca a été une période très difficile. On a même eu un
article dans le Parisien pour expliquer notre situation et nous
défendre. Mais on a préféré partir.
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Vous espériez trouver plus de tranquillité...
Oui,
mais malheureusement l’espoir n’a pas duré longtemps. Nous avons pris
nos 38 chats et nous nous sommes installés dans l’Oise, à la campagne,
où nous sommes installés aujourd'hui. On pensait que ça serait moins dur
pour tout le monde. Mais les dangers existent aussi à la campagne.
Malheureusement, il n’y a pas de frontière pour la haine envers les
animaux. Et ici aussi je sais où trouver les chats abandonnés qui
attendent de l’aide.
Aujourd’hui la situation est claire : mes chats sont en danger de mort si je les laisse tout simplement aller dehors.
Aujourd’hui la situation est claire : mes chats sont en danger de mort si je les laisse tout simplement aller dehors.
Avez-vous un exemple ?
Prenez le cas de Jimmy : il s’est échappé tout seul de notre maison. Quand il est revenu, il était ouvert de partout, il était ensanglanté, c’était horrible. Comme si on lui avait donné des coups de couteau. Le vétérinaire a été clair. Quelqu’un ou quelque chose est responsable de ses blessures.
Ou Mistiroux, encore... revenu avec une énorme et affreuse blessure sur le haut de la tête...
5 chats comme Jimmy ou Mistiroux sont revenus blessés. On leur a fait du mal...
Comment pouvez-vous être sûre qu’ils ont été blessés par quelqu’un ?
Le vétérinaire nous a confirmé que ce ne sont pas des blessures faites par d’autres animaux, mais bien par l’homme. Vous savez, quand vous les voyez revenir avec de la fièvre, apeurés... Quand le vétérinaire qui les ausculte les tâtonne, et constate que le chat a des douleurs intenses à certains endroits très localisés, c’est qu’ils ont reçu des coups. Pour lui, il n’y a pas de doute.
Et puis je connais mes chats. Leur comportement change radicalement. Ils deviennent extrêmement craintifs, méfiants, ils sont faibles. Le voisinage ne nous aime pas, nous le savons. Nous gênons avec nos chats, c’est sûr.
Et puis il y a les chasseurs. Le bois a côté de notre terrain est un terrain de chasse. L’autre jour, j’ai vu une quinzaine d’hommes avec leurs fusils, qui partaient chasser les oiseaux, à proximité de chez nous. Un jour un des nos chats est rentré, blessé par un chasseur.
Vous avez essayé de porter plainte contre tous ces cas de maltraitance ?
Plusieurs fois, j’ai été voir la police. Ils m’ont dit que, hélas, sans preuve, rien n’était possible. Pour l’instant je n’ai malheureusement pas pu aller plus loin.
Combien de chats avez-vous aujourd’hui ?
26. Ils vivent dans ma maison, dans l’Oise à Bachivilliers. C’est une petite maison.
Vous êtes obligés de garder ces chats chez vous, vous ne pouvez pas les faire adopter, trouver des familles d’accueil ?
Croyez bien que nous essayons de le faire à chaque fois que c’est possible. Heureusement, nous trouvons de temps en temps des familles. Mais les chats que nous devons garder sont trop vieux, trop malades, trop sauvages, ils ne peuvent pas être adoptés.
« Nos chats sont en danger de mort
si je les laisse tout simplement aller dehors. »
Ces chats ne peuvent donc pas sortir dehors ?
Je le répète, aujourd’hui, la situation est claire : mes chats sont en danger de mort si je le laisse tout simplement aller dehors. Je suis obligé de garder mes 26 chats dans notre petite maison. Et la situation devient insupportable pour les chats qui ne peuvent pas sortir, alors qu’ils ont devant leurs yeux un espace vert et le soleil de printemps, et qu’ils ne peuvent pas en profiter.
La clôture qui entoure la maison n’est pas adaptée pour les chats. Je suis obligé de la garder confinés. Ils n’en peuvent plus, beaucoup de mes chats sont encore sauvageons. Ils ont un besoin vital d’aller dehors.
J’ai dû installer des filets et des grillages autour de ma maison pour ne pas qu’ils s’enfuient dans le bois ou dans le voisinage au péril de leur vie. Il y en a qui arrivent à partir, je retrouve les filets déchirés, avec des traces de sang... Ils les ont déchirés avec leurs dents ! Et ils reviennent dans l’état que je vous ai décrit. Comme Jimmy par exemple.
Je le répète, aujourd’hui, la situation est claire : mes chats sont en danger de mort si je le laisse tout simplement aller dehors. Je suis obligé de garder mes 26 chats dans notre petite maison. Et la situation devient insupportable pour les chats qui ne peuvent pas sortir, alors qu’ils ont devant leurs yeux un espace vert et le soleil de printemps, et qu’ils ne peuvent pas en profiter.
La clôture qui entoure la maison n’est pas adaptée pour les chats. Je suis obligé de la garder confinés. Ils n’en peuvent plus, beaucoup de mes chats sont encore sauvageons. Ils ont un besoin vital d’aller dehors.
J’ai dû installer des filets et des grillages autour de ma maison pour ne pas qu’ils s’enfuient dans le bois ou dans le voisinage au péril de leur vie. Il y en a qui arrivent à partir, je retrouve les filets déchirés, avec des traces de sang... Ils les ont déchirés avec leurs dents ! Et ils reviennent dans l’état que je vous ai décrit. Comme Jimmy par exemple.
Les confiner chez vous, cela pose quels types de problèmes ?
Il n’y a plus de place, ils ont toujours été habitués à vivre dehors. Les chats ne supportent plus cet enfermement. Ce qui nous empêche, par manque de place, de sauver d’autres chats.
Ils sont malades, donc contagieux. J’ai des chats FIV positifs. Les chats deviennent agressifs entre eux, ils se mordent, et ils se contaminent entre eux. Il n’y a pas de séparation possible.
Les chats sont dans un état de souffrance. Et tout l’amour que je peux leur donner ne suffit malheureusement pas. Ils dépriment. Nous avons perdu des chats à cause de ça...
Un chat peut mourir de dépression ?
Oui, ils dorment tout le temps jour et nuit. Les gémissements sont de plus en plus constants, et forts. Puis ils arrêtent de manger. Pas de signe de maladie : ils sont pourtant en bonne santé. Mais ils ne mangent plus, s’affaiblissent, jusqu’à mourir... C’est terrible. Nous avons 2 chats qui sont morts de dépression.
Que peut-on faire pour vous aider ?
Nous sommes en train de finir de construire une chatterie sur notre terrain, qui pourra les accueillir dans des conditions dignes. Mais ce n’est pas fini. Nous n’avons plus d’argent pour continuer.
Il nous reste à financer l’installation électrique pour la chatterie, et surtout à financer l’enclos. Sans cet enclos, ils sont morts. C’est l’enclos de leur survie.
Il y a beaucoup à faire. Il faut couper les branches de 2 arbres, quelques thuyas, utiliser un engin pour nettoyer le terrain des gros cailloux qui sont sous la terre pour permettre d’enfoncer les piquets. Puis il faut 8 sacs de ciment pour fixer l’enclos. Et puis bien sûr payer la main d’œuvre pour monter l’enclos. Notre bénévole, qui nous a aidé jusqu’à présent est une personne âgée. Il a eu un problème de cœur, les genoux gonflés... le médecin lui a donc interdit de faire des efforts et lui a prescrit du repos absolu. On n’a pas le choix, on est obligé de payer la main d’œuvre.
Tout est prêt, nous avons les devis, les sociétés. Mais nous ne pouvons pas financer. Nous avons besoin d’aide.
Du fond du cœur, et du nom de tous ces petits chats, merci déjà de nous laisser une chance de faire connaître notre histoire à tous les internautes de Clic Animaux. Nous le savons : ils sont formidables et tellement nombreux. Je le sais, ils ont déjà aidé COCO et BIANCA. Si chacun pouvait faire un petit geste nous y arriverons. Nous les sauverons, les 26. Nous nous battrons jusqu’au bout pour eux. »
Un grand merci à tous pour votre mobilisation extraordinaire !
Une fois de plus, la communauté Clic Animaux a répondu présente, nous savions que nous pouvions compter sur vous ! Grâce à vous, seulement 8 jours ont suffi pour collecter les dons nécessaires ! Votre soutien sans faille va ainsi permettre à l'association Vive le Chat de financer l'enclos dont les 26 chats avaient tant besoin pour être en sécurité ! A nouveau MERCI, au nom des 26 chats et de Nancy, Présidente de l'association. Nous vous tiendrons informés de l'avancement du projet !
Une fois de plus, la communauté Clic Animaux a répondu présente, nous savions que nous pouvions compter sur vous ! Grâce à vous, seulement 8 jours ont suffi pour collecter les dons nécessaires ! Votre soutien sans faille va ainsi permettre à l'association Vive le Chat de financer l'enclos dont les 26 chats avaient tant besoin pour être en sécurité ! A nouveau MERCI, au nom des 26 chats et de Nancy, Présidente de l'association. Nous vous tiendrons informés de l'avancement du projet !
Fondée
en 2004, l’association Vive le Chat a pour but de sauver les chats
abandonnés en les recueillant, les nourrissant et les soignant.
Nancy Nicole, Présidente de l'association Vive le Chat, est gentiment venue nous rendre visite à Domont, le 2 mai, suite à la très belle opération « l'enclos de la survie », qui va pouvoir être financé pour ses chats grâce à vous !
A cette occasion, elle a accepté de répondre à quelques questions...
Nancy Nicole, Présidente de l’association Vive le Chat, avec François Dick, Président de Clic Animaux.
Clic Animaux : Merci beaucoup tout d'abord d'avoir fait la route jusqu'à Domont. Comment vont vos chats ?
Nancy Nicole : Ils patientent du mieux qu'ils peuvent, en sécurité chez moi, en attendant que leur enclos soit construit ! J'en ai désormais 28 à la maison. Le plus dur, c'est pour Coco, Terry et Sympa, mes 3 chats FIV+. C'est très dur de les maintenir à l'écart des autres, alors que bizarrement, ce sont les plus sociables ! Ils recherchent tout le temps le contact, avec les hommes ou avec les autres chats !
Encore une fois les internautes de Clic Animaux ont répondu présents ! Ainsi, grâce à eux, vous allez pouvoir financer l'enclos qui leur permettra enfin de vivre dehors, dans de bonnes conditions, et surtout en toute sécurité ! Où en êtes-vous dans sa construction ?
Nous avons déjà acheté tout le matériel de construction. Nous sommes prêts également pour les travaux d'électricité. Malheureusement, nous avons un petit contretemps pour la main d'œuvre. La personne qui devait débuter les travaux est actuellement hospitalisée, ce qui retarde donc le début des travaux. On espère pouvoir s'y mettre très rapidement !
Combien de temps va-t-il falloir ?
Nous pensons environ 3 semaines. Le terrain est très difficile, il y a beaucoup de cailloux, des grosses pierres... C'est beaucoup de travail, dont je ne suis pas capable !
Vous ne pouvez pas tout faire ! Vous consacrez déjà tout votre temps aux chats, c'est bien ça ?
Oui, je ne travaille plus depuis 2010. J'avais auparavant une activité qui me prenait également beaucoup de temps, puisque j'étais éducatrice spécialisée, je m'occupais d'enfants autistes. Maintenant, je me consacre à 100% à mes chats, c'est beaucoup de travail aussi !
Comment est financée votre association ?
Essentiellement par un apport personnel. C'est de plus en plus dur, car à 63 ans, je suis à la retraite, mais je ne touche rien, car venant du Pérou, je n'ai pas cotisé. Je peux m'appuyer sur un petit réseau d'adhérents, une quinzaine, qui cotisent chaque année. Et maintenant, sur les donateurs de Clic Animaux, que je ne remercierai jamais assez !
Est-ce qu'il y a d'autres gens qui vous aident ?
Nous avons 1 bénévole qui s'occupe de trapper les chats dans la région de Cergy Pontoise, 2 autres bénévoles qui s'occupent d'Internet, et 1 autre personne qui s'occupe de la comptabilité. Mais aujourd'hui, nous manquons surtout de familles d'accueil et d'adoptants.
Profitez-en pour lancer un appel ! Il y a de réelles chances pour que des internautes de votre région vous lisent !
Si on pouvait trouver des familles pour accueillir nos petits chats FIV+, Coco, Terry et Sympa... C'est difficile, ça fait peur aux gens d'avoir un chat FIV positif. Ils sont pourtant tellement sociables ! Si des personnes sont intéressées dans l'Oise, l'Eure ou le Val d'Oise, ça serait formidable !
En tout cas, encore une fois, du fond du cœur et au nom de mes petits protégés, merci à vous tous !
Fondée en 2004, l’association Vive le Chat
a pour but de sauver les chats abandonnés en les recueillant, les
nourrissant et les soignant, pour ensuite les faire castrer et
stériliser. Elle accorde beaucoup d'importance à la socialisation des
chats sauvages, et oeuvre pour leur trouver des familles adoptives. Vive
le Chat donne ainsi à ses protégés la chance de vivre heureux avec des
maîtres qui les aime.
VIVE LE CHAT
9 rue Barrée
60240 BACHIVILLERS
Tél. : 09 61 25 74 61
Email : vivelechat@free.fr
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